La Maison Blanche prétend que les vidéos défavorables à Joe Biden sont des « Deepfakes »


Après les appels controversés lancés la semaine dernière par l’Agence pour la cybersécurité et la sécurité des infrastructures (CISA) en faveur d’un étiquetage obligatoire des images « deepfake », la secrétaire de presse de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a attribué lundi à la création de « deepfakes » les vidéos montrant le président Joe Biden semblant manquer de vigueur et d’attention lors de plusieurs événements publics récents.

Les deepfakes sont des créations numériques très réalistes dans lesquelles l’image ou la voix d’une personne est remplacée par celle d’une autre grâce à l’utilisation d’une intelligence artificielle (IA) avancée. Ces systèmes d’IA, en particulier ceux qui utilisent l’apprentissage profond, sont entraînés à capturer et à reproduire avec précision les comportements et les expressions humaines.

Jean-Pierre a critiqué ces vidéos de Biden comme étant manipulatrices et conçues avec des intentions malveillantes. « Nous voyons ces deepfakes, ces vidéos manipulées, et c’est, encore une fois, fait de mauvaise foi », a déclaré Jean-Pierre lors d’un point de presse.

Mme Jean-Pierre a également utilisé le terme « cheapfakes » pour décrire ces vidéos, dont une montrant le président Biden s’accroupissant prématurément sur scène avant de s’asseoir aux côtés de la première dame Jill Biden et du président français Emmanuel Macron.

Elle a également qualifié de « deepfake » une séquence montrant M. Biden semblant s’égarer sans but lors du sommet du G7 en Italie, d’où la Première ministre italienne Giorgia Meloni l’a ensuite redirigé vers le groupe de dirigeants mondiaux pour la séance photo.

Les commentaires de la secrétaire de presse ont été faits en réponse à des questions récentes sur la confusion dont aurait fait preuve le président Biden, qui est le plus ancien président des États-Unis, et qui aurait affecté ses performances.

Mme Jean-Pierre a insisté sur la nature trompeuse des vidéos, qu’elle a qualifiées de « fausses » et « volontairement modifiées ».

Lire aussi : La Maison Blanche qualifie la preuve de la censure de Hunter Biden par Twitter de « vieille nouvelle », de « distraction »

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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1 réponse

  1. mario dit :

    Creepy/Sleepy Joe commence à être difficile à justifier, et à cacher !
    Cette dame aussi devrait réfléchir avant de parler !
    Souvent c’est un ‘live’ qui joue dans les médias, alors pourquoi les gens voient tous le même ‘deepfake’ ?
    C’est le mainstream qui le fabrique ?

    Les ‘extinctionnistes’ sont en panique. Plus aucun de leurs plans ne prend !

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